Valérie est médecin

Son plus grand rêve est qu’un jour chaque être humain soit heureux et bien portant.

Valérie aime les plantes.

Les hommes avant d’être des hommes étaient des arbres.

Son personnage préféré à côté de Nausicaä de la Vallée du Vent de Miyazaki et de Antigone de Bauchau, est Elzéard Bouffier.

“Quand je réfléchis qu’un homme seul, réduit à ses simples ressources physiques et morales, a suffi pour faire surgir du désert ce pays de Canaan, je trouve que, malgré tout, la condition humaine est admirable. Mais, quand je fais le compte de tout ce qu’il a fallu de constance dans la grandeur d’âme et d’acharnement dans la générosité pour obtenir ce résultat, je suis pris d’un immense respect pour ce vieux paysan sans culture qui a su mener à bien cette oeuvre digne de Dieu.”

Jean Giono, L’Homme qui plantait des arbres, 1953

Valérie est aussi dessinatrice depuis toujours.

Son autre grand rêve est de contribuer à la propagation corpusculaire autant qu’ondulatoire de la lumière dans le coeur de chaque être humain.

Puissent ses crayons et son pinceau faire refleurir les déserts comme Elzéard Bouffier et restaurer l’unité, à l’instar de l’aiguille de du Soufi Farid.

“Un roi rendit un jour visite au grand mystique Soufi Farid. S’inclinant devant lui, il lui offrit un présent d’une grande valeur, un objet d’une rare beauté : une paire de ciseaux en or incrustés de diamants. Farid prit les ciseaux en main, les admira et les rendit à son visiteur en disant :

Soufi Farid : Merci, Sire, pour ce cadeau précieux. L’objet est magnifique, mais je n’en ai pas l’usage. Donnez-moi plutôt une aiguille. Je n’ai que faire d’une paire de ciseaux !

Le roi : Je ne comprends pas, fit le roi, si vous avez besoin d’une aiguille, il vous faudra aussi les ciseaux !

Soufi Farid : Non, expliqua Farid. Les ciseaux coupent et séparent. Je n’en ai pas besoin. Une aiguille, par contre, recoud ce qui a été défait. Mon enseignement est fondé sur l’amour, l’union, la communion. Il me faut une aiguille pour restaurer l’unité. Les ciseaux déconnectent et tranchent. Apportez-moi une aiguille ordinaire quand vous reviendrez me voir, cela suffira.”

Conte Soufi, dans Paraboles d’orient et d’occident, J. Vernette (Droguet-Ardant)

mon dessin